Après la Dordogne, l'aventure canot au Québec

Nous attendions de faire ça depuis le début de l'été, mais chaque weekend c'est la même rengaine, il fait maussade, voire pluvieux, et le soleil ressort immanquablement le lundi!
Mais ce samedi, on a eu droit au plus beau jour de l'été. Nous nous sommes donc rendu à Joliette pour ensuite aller à Saint-Côme et descendre la rivière l'Assomption. Une rivière bien plus hot que la Dordogne puisqu'il y a plusieurs rapides en R2 et un R3, et deux chutes d'eau où il nous a fallu faire du portage.

Nous étions d'ailleurs les seuls à faire la descente en autonome. 7 autres personnes avaient réservé le 16 km comme nous, mais avec un guide. Nous on est des pros, on a pas besoin de ça. Même si le matin avant de partir, on s'est demandé si on était pas un peu trop téméraires, voire un peu cons...
Mais on a quand même quelques rivières à notre actif: la Dordogne en canot et la Rivière Rouge en kayak, le fleuve Saint-laurent, la Batiscan et la Jacques-cartier pour Olivier.

Ici, c'est un exemple de R2. En photo on ne se rend pas bien compte, mais en vrai il y a pas mal de courant et surtout des rochers à éviter. Avant chaque R2 ou R3, nous nous arrêtions avant pour étudier la rivière et décider par où nous allions passer. Notre aventure à l'île H20 en kayak nous a permis d'apprendre à lire une rivière et comprendre les courants. Cela nous a aussi permis de savoir réagir en cas de chavirage. La règle étant de garder sa rame, lâcher l'embarcation, rester sur le dos pour éviter les roches et attendre que l'eau devienne plus calme pour récupérer tout le matériel. Beaucoup de gens sont morts parce qu'ils essayaient de tenir leur canot. Le problème dans ce cas-là, c'est que si le canot se bloque entre deux rochers, on se fait aspirer sous l'eau et on peu se noyer. De même si vous essayez de marcher dans des rapides, vous pouvez vous bloquer un pied sous un rocher, le courant risque de vous casser une jambe et de vous attirer en avant, et vous vous noyez aussi!



On a eu la chance de croiser un magnifique grand héron sur notre parcours. Il devait faire presque 1m de haut. On a fait exprès de s'approcher pour le déranger et le faire s'envoler. Vraiment un oiseau impressionnant lorsqu'il vole!




Le midi, nous avons trouvé un beau rocher sur lequel pique-niquer et boire une petite bière. Nous n'avons pas vu passer un seul chat. Cette rivière est vraiment, très, très calme. Ca fait du bien de se sentir aussi isolés dans des paysages sauvages.


Ici, se trouve une chute d'eau. On peut remarquer la ligne d'eau à l'horizon qui les annoncent. Sur la gauche se trouve un sentier de portage. Nous n'avions pas le choix, nous avons du l'emprunter.

J'ai pris tout le matériel: bidon, rames, gilets de sauvetage et casques pendant qu'Olivier portait le canot tel un vrai coureur des bois. Et je peux vous assurer que c'était vraiment lourd.


Voilà les chutes au loin derrière nous...
Et d'autres chutes dans lesquelles on s'est baignés. L'eau n'était pas si froide.

Non je ne suis pas en train de faire caca! J'appréhendais juste de mettre mes fesses là-dedans tellement c'était puissant!



C'était au final une journée particulièrement réussie, aventure, sport et soleil en même temps. Mais que demande le peuple! On a décidé de réitérer l'expérience dès qu'il referais beau le weekend, mais dans une autre rivière.